| - LE MONDE PERDU
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- Je viens d’un monde perdu
- Situé aux extrémités de mon cœur
- Broyé par un ordre broyeur
- Dans lequel j’amasse les souvenirs
- Des gardiens d’un passé téméraire
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- Je suis né sur une île
- Immense comme un rêve inachevé
- Eberlué par l’opacité
- Des mensonges de l’adversité
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- O Monde perdu
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- Laisse-moi revenir à toi
- Quand
- Dans l’espace d’une rêverie inouïe
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- Se lève un vent de maléfices
- Qui m’emmène au loin
- Dans la capitale de tes délices
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- LES AMANTS DE LYON
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- Dans la tourmente de janvier
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- Dans ces journées éplorées
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- Je me souviens des amants de Lyon
- Qui ont vu le chaud soleil de la passion
- Lorsque leurs cœurs adoraient
- Un vent tiède enfantant leurs baisers
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- Dans le frimas de l’hiver
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- Dans le fracas de la guerre
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- J’ai vu de mes yeux vu
- Leurs sourires dessiner
- Un soleil tropical
- Qui a salué et caressé
- Leur idylle phénoménale
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- En ces jours courts qui craquent
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- Dans mon esprit qui radote
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- Que j’aime me souvenir
- De ce souvenir doux
- Des amants de Lyon
- Qui ont marqué mon histoire
- Par la puissance de leur histoire
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- O Amants de Lyon
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- Vous incarnez de si près
- Une vérité absolue
- Que mes pleurs ont touchée
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- O Amants de Lyon
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- Ne cessez donc jamais
- De blasphémer ces temps ignorants
- Par votre amour qui s’écoule
- Comme un ruisseau qui clapote dans ses rires
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- En ce début frileux de janvier
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- En cette solitude nue
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- Je me souviens des amants de Lyon
- Qui résistent à leur façon
- Lorsque moi à Roubaix
- J’admire leur image et ses souvenirs
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