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J’voudrais casser la gueule à tous les hypocrites,
J’voudrais qu’on n’effeuille plus jamais les marguerites,
J’voudrais pouvoir enlever des mots du dictionnaire,
J’voudrais qu’y ait plus d’argent, de riches et de misère,
J’voudrais aller en Inde et en Patagonie,
J’voudrais poser mes pieds sur un tapis de mousse,
J’voudrais rire et chanter et danser sous la lune,
Qu’il n’y ait plus de mouchoirs pour plus jamais pleurer,
Qu’y ait plus de dieux, j’voudrais qu’y ait plus de menteurs,
J’voudrais pouvoir parler à cape découverte,
J’voudrais que les raisins y-z-aient plus de pépins !
 
Chris Coulon
 
 
 
A certaines heures de la nuit, on se met à rêver
Qu’il est d’autres rivages, qu’il est encore des plages
Où l’on peut accoster,
Qu’on peut tourner la page à l’amour d’à côté.
A certaines heures de la nuit,
On se met à jouer des airs de liberté,
Il est des noms de villes,
Il est des noms de rues
Qui dansent le quadrille
Et ne vous quittent plus.
Il est des sons de voix,
Des couleurs de pupilles
Qui tournent face ou pile
Et vous mettent en émoi.
A certaines heures de la nuit,
On voudrait balayer et tout recommencer.
La comédie d’amour
Vous lance des toujours
A jamais renoncés.
 
Chris Coulon