| - Dans une nuit fluette
D’où j’aperçois le renouveau de ma passion-
- Se ferme soudain
- Un poème du Temps présent
- Qui annonce la barbarie à venir
- Sur cette Terre étriquée
- Sur ce monde trop petit
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- La crise traverse cette page
- Comme un vomi patent
- Celui de la luxure de mon temps
- Que je renifle
- Comme un animal curieux et affamé
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- S’ensuit la douleur de ma raison
- Froide comme une larme de métal
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- S’ensuit le suivi de mes peines
- Qui irradient le futur de ma promiscuité
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- Tout est calme comme la Mort
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- Survient une imago de demain
- Fille du vent de l’utopie
- Que j’accouple
- A la mélancolie de mes jours incertains
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- Dans la finesse d’une nuit équivoque de mars
- S’avance le spectre de ma jeunesse
- Fantôme défoncé par les guerres
- Qui va à reculons
- Dans la fournaise de mon esprit
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- Les Plaisirs Révoltés ont été une violente chimère
- Que je vénère
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- ***
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- Pourquoi ?
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- Pourquoi m’as tu quitté,
- Ma belle
- Dans une soirée chaude et voluptueuse
- Dans laquelle je dessinais
- L’esquisse de mes caresses profondes
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- Pourquoi m’as tu abandonné
- Ma belle
- Dans un été ravi
- Où l’oiselet chantait
- Sur le petit arbre de la Vie
-
- Pourquoi m’as tu laissé
- Ma belle
- Pleurer ton départ
- Dans l’au-delà
- Où en cadavre inerte
- Tu resplendis encore
- Te reposant dans un sommeil éternel
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- Pourquoi es tu morte
- Ma chatte
- Moi qui voulais tant
- Continuer à te voir ronronner
- Lorsque ébahie à mes côtés
- Tu visionnais tes heures
- En vivant une osmose
- Dans le plus simple des bonheurs
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- Pourquoi ne te reverrai-je plus
- Ma douce
- Quand alangui
- J’attends encore
- De caresser
- Le simple effet
- Quand tu vivais à mes côtés
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- Bruno Morello
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