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LA DAME AILEE
 
Une femme aux ailes intérieures
Languit dans un minuscule paradis
Doré par les sanglots timorés
De sa béatitude terrifiée
 
Un chérubin tant féminin
Agonise dans son mortel ennui
Inauguré ici-bas
Par l’absence de puissants ébats
 
O Ange intérieur
 
O Dame ailée
 
Je courtise vos innombrables pleurs
Enterrés dans le vaste labeur
De votre mansuétude
Qui se complaît à compter
Les heures infâmes de votre douleur
 
O Dame ailée
 
O Muse aimée
 
J’aime votre timidité posée
Comme un petit baiser
Sur le rebord d’un rêve
Que vous ouvrez
Aux amants de votre vérité
 
Une femme aux ailes intérieures
A disparu de mes songes
Epars comme les caresses profondes
Léguées par la postérité
D’une dame mûre à la si touchante beauté
 
 
 
LA LUMIERE FURIBONDE
 
Une lumière furibonde abonde
Sur le versant opaque de mes nuits noires
 
Et un éclair de gaieté
A transpercé mon esprit
Qui a souri à l’embellie
De la vie sans le souffle morbide de la monotonie
 
Une lumière furibonde guette
Au sommet d’un vertige de labeur
 
Et une galaxie de mots
A fulminé dans mon cœur
En proie du défilé du très beau
 
Se soulèvent les blasphèmes
Se dilapide toute haine
 
Et une nuit d’amour
Illuminée par une étoile inconnue
Vacille dans le tourment
D’un soubresaut de mes désirs alarmants