| - Ode libre
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- La nuit a toujours su s’effacer devant le jour
- Le jour où devant moi s’effacera l’ennui
- L’ennemi en moi se réconciliera
- J’attendrai l’aube le sourire aux lèvres
- Et le cœur en paix, et le cœur en paix
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- Vois-tu la vie que tu mènes ?
- Un jour après la nuit, la nuit après le jour
- Quel est cet enchaînement ?
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- Les chaînes du temps sont si longues et si solides
- Elles nous retiennent en apesanteur
- Et nous enserrent avec lenteur
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- Oublier. Jusqu’où ?
- Juste oublier que nous sommes entraînés
- Les rails se brisent quand la musique et la poésie les cachent à notre esprit, quand notre cœur s’envole pour un sourire, pour un regard, quand notre cœur s’envole vers un levant, une nouvelle aube... de sentiments.
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- Le jour a toujours su se lever après la nuit, l’étoile d’un sourire se voiler sous la rosée, et nous de rire et de sentir les larmes de la nuit.
- Sur un tableau inconnu j’ai compris la vérité, j’ai vu ce que j’ignorais : un rayon de lumière se perdait dans la nuit. La croix se dressait comme nos espérances, y aura-t-il un lendemain si la veille est effacée ?
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- Jusqu’où ira-t-on ? Deux siècles avant deux jours, tout n’est pas terminé, il reste encore une voie. Tout n’est même pas commencé, il y a toujours eu une voix pour chacun d’entre nous. Toujours.
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- S’effacer devant le silence...
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- et respecter ce que l’on est.
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- Grégoire Lorthois - avril 2004
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