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Les Sourires
 
S’enivrer de sourire
Voila l’un des sorts
Que l’on ne soumet pas assez à l’homme
Le sourire un éclat dans tout ce fracas.
 
Spécimen en voie de perdition
Feux de détresse d’anti-stress
Pli sous clef de nos dents ciselées
Le sourire décelez-le sans plus tarder.
 
Les sourires caressent nos corps
Bruissent nos lèvres
Vont de couples en couples
Copulent en quelque sorte
 
Câlin malin ; coquin taquin
Ils sont de ceux qu’on voudrait voler
Comme les beaux baisers
 
Le sourire se veut fuyant
Aussi discret que sous une jupe
Attachant
Marque prolongée d’un désir qui en dit long
 
De tous les torts celui de ne pas sourire
Est celui qui vous fera vieillir pâlir tarir
Donnez en ne perdez pas de temps
Précipitez vous ou embrassez vous
 
Mais ne restez pas muets.

Florian Libéral. Février 2004

A Bras Ouverts
 
Tes pensées ont suivi les routes
Sinueuses dans le doute
De déroute en joute
 
Les caps de ta jeunesse
Malmenée de sa maladresse
Fief de tes prouesses
 
Périples de tes souvenirs
Tu ne fais que les fuir
Sans te les appartenir
 
Tu désires t’attacher
Mais tu préfères te le cacher
Tant de plaisir gâché
 
Vacille dans l’ailleurs
Penchant en nid de frayeur
Oublie ces erreurs
 
Tu es une femme du monde
Une vagabonde
Y a-t-il quelqu’un qui te corresponde ?
 
Partagé entre tes ailes
Et l’amour de fidèles
Tout s’en mêle
 
Et pourtant tu arrives
Avec une intention définitive
Commune à certaines convives
 
De cette volonté de vivre
Qui ne sera plus clamée sous cet air ivre
Et cet amas de givre
 
Tu sembles arriver sans rien
Mais n’y crois rien
On t’aimera pour un rien
 
La volonté de ta féminité
S’enivrera du joug de la perpétuité
Et brisera cet ange d’inanité
 
 
 
Ne sachant ce qui nous attend
Evitons tout charlatan
Vivons l’épatant
 
Les grincements de nos voix
D’une teinte trouée dans la soie
Patience en émoi
 
Tout ce qui est dit
Ne sont que des passes dits
Vivons sans interdit
 
Tout est attirance
Flirt en croyance
Baiser en transe
 
Sans aucun grief
Ta personnalité tout en relief
Fais en ton fief
 
Tes qualités sont indénombrables
Tu crois cela improbable
Innommable Inconcevable.
 
De toi à moi
Aime toi
Aime moi.

Florian Libéral. Février 2004