| - On ne vous a pas attendus
- La vie n'est pas un wagon que l'on prend en marche
- D'ailleurs la mort d'un homme n'arrête pas un train
- Le temps fait fureur comme le rouge à tes joues
- Ne pas être reconnu mais vous reconnaître
- C'était la règle si règle il y avait
- Pourquoi cette activisme ? pour agiter les dimensions ?
- Pour dire je fais ? je fais faire.
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- Je me plais à faire
- Dans la respiration des mots
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- On n'attend rien
- Ni le vent pour gonfler les voiles
- Ni les voiles pour cacher le mensonge
- Ni les mensonges pour faire une guerre
- On attend la bonne nouvelle
- Non, pas le messie, ni le jugement dernier
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- C'est tous les jours
- La poursuite de l'infini
- Qui se cache dans la grande rigolade
- J'aimerais...
- Ce mot à lui seul nous fait voyager.
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- Demain tu vas te relire
- Et trouver tout cela ridicule
- La vie des mots s’achève
- Au seuil des lamentations
- Et il faut beaucoup de poumons
- Pour respirer à l’aube des versations
- En vers et contre tout
- Tousse tes cigarettes joyeusement fumées
- Dans l’ombre des soubrettes mal apprivoisées
- Tout résiste, le vent, les tremblements sur l’échelle de Richter.
- Tout ça
- Au fait
- A quoi ça sert ?
- Des mots
- D’oubli
- Ou si simplement de vie
- Ce soir bazar-bizarre-hasard
- Bref beaucoup de H aspirés
- De la musique des mots
- Reste la musique de la rencontre
- Restent les yeux humides, l’amitié élastique
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- Silence
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- L’habitude, une maladie d’assis !
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- Bastian. Decembre 2004
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