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Au fil des “c’est son !”
 
Ça bourgeonne, ça palpite, il met en branle la machine
Il déconne, en orbite, c’est une véritable de pine
Mais c’est son idéal, la lutte du Bien contre le Mal.
 
Il fait beau, il fait chaud, ça sent bon le sable sanguin,
Les bateaux, parés de blaireaux, pour servir l’inhumain
Mais c’est son devoir, d’offrir un monde plein d’espoir.
 
Les soldats, pris sous le feu, tombent des branches de la connerie.
La paix, sur le feu, s’étiole aux quatre vents de la vie
Mais c’est son statut, virer le vice et God bless la vertu.
 
Ça continue à sauter, militaires, civils et étrangers.
Ça continue à négocier, démocratie, pétrole et gros billets
Mais c’est son repas bien mérité, le Super-Bowl à la télé !
 
Ce show sportif qui vient boucler une belle année d’inhumanité.
On redémarre tous enchantés en se souhaitant une bonne santé
Mais saisons après saisons, les ravages perdureront
Tant que nous laisserons ce couillon dans la blanche maison.
 
Damien Amiot - mars 2004